Selon la voix commune,
Nous naissons tous sous une bonne étoile.
Fragile ou fort ancienne,
Jamais, la mienne n’a franchit mes persiennes,
Sa luminosité étant bien trop pâle
Face à celle, éclatante, de la lune.
Partie avec ma bonne fortune,
Elles ont, toutes deux, mis les voiles,
Me laissant sous une pluie diluvienne,
Déplaisante et quotidienne,
M’abandonnant, perdue dans ce dédale,
De pièges et de rancunes.
Jugeant sans doute inopportune,
Que la chance tisse chez moi sa toile,
Qu’enfin un ange gardien me soutienne,
Me demande de devenir sienne
Porteur d’un amour viscéral,
Pour une vie, sans blessure aucune.
1 commentaire
Estelle
On dirait plutôt du porte-malheur… la chance, ça va, ça vient. C’est la vie qui est ainsi faite.