De ta vie, tu m’as débarquée,
Pour me redonner ma liberté
Faute de ne plus m’aimer
Pour qu’on cesse, ensemble, de bourdonner.
J’avais dit que je te suivrais par Amour,
N’importe où, au jour le jour,
J’ai donc pris sur moi pour survoler
Tous ces paysages enchantés,
Du Maroc au Cap vert,
J’aurais, même pu t’accompagner en enfer
Si tu me l’avais demandé
Pour tout avec toi, découvrir et partager.
Confiante dans ton dos,
On a baroudé à moto
Dans la campagne, au bord de l’eau,
Chaque fois, que le permettait la météo
J’ai grimpé des sommets,
Montée des cols dans les Pyrenées,
Que fallait-il donc que je fasse
Pour que jamais, tu ne me lâches,
J’ai tenté que jamais tu ne me sèmes,
J’espérais que plus fort, chaque jour, tu m’aimes
Etre à la hauteur, que tu sois fier
Et il s’est passé tout le contraire,
Tu m’as abandonnée au pied de la fournaise
Le bagage qu’on oublie sur une chaise
Et dont on s’aperçoit qu’il n’aurait servi à rien
Que sans lui, on vit très bien
Alors que pour moi, à chaque pas, à chaque regard,
Le manque de part à part,
Le déchirement de mes habitudes ,
La liberté rimant dans mon cœur avec solitude.
Sans commentaire