On dit qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis,
Je te croyais intelligent,
Je me suis trompée à priori,
Tu es buté, obstinément.
J’ai cru que tu quittais mon existence,
Ton coeur vagabond,
Esprit d’indépendance,
Mais ce n’est pas ça, non !
Pourtant, tu le criais haut et fort,
Ce besoin d’être seul,
Dans ta jolie maison, ton joli décor,
Entre glaïeuls et tilleuls
Mais non, tu sautes sur la première venue,
C’est pathétique,
Sur cette femme inconnue,
Toi, l’alexithymique.
A l’extérieur, le change tu donnais,
Gentil, attentif, humain,
Mais ton fort intérieur est laid,
Incapable de tendre la main.
Psychologue, tes amis le disent,
Psychologue, tes enfants en rient, pour ne pas pleurer,
Psychologue, tu me méprises,
Psychologue, j’en reste bouche bée.
Une question me taraude désormais,
Les enfants de cette femme, comment vas-tu les assumer,
Toi, qui n’a pas su créer,
Les liens de paternité.
Comment vas-tu les supporter,
Toi, qui aime le silence,
Quand ils vont bouger et crier,
Toi, qui n’a aucune patience.
Ta décision aujourd’hui,
Remet en cause tout ce que tu avais dit,
Le calme, la liberté pour vie,
Tu m’as toujours mentie.
Tu ne nous a jamais aimé,
Soit disant trop lourds à porter,
Il faut bien me l’avouer,
Puisque maintenant, tu t’encombres d’un bien plus pesant paquet.
Sans commentaire