Dis-moi, comment avons-nous pu oublier,
Toutes ces magnifiques chansons,
Qui nous faisaient pleurer,
Quand tour à tour,
S’affichait le chagrin, les sentiments puissants,
Que pas même le remps,
Ne pouvait affaiblir,
N’arriverait à détruire.
Dis-moi, comment avons-nous pu oublier,
Les chansons de notre vie,
Qui nous bouleversaient,
La poésie de Jonasz, Sheller, Escudéro ou Régiani,
La douleur de Brel,
Si cruelle et si belle,
Ne meurs pas,
Ne me quitte pas,
L’amour bienveillant et si touchant
Dans Sarah ou les vieux amants.
Dis-moi, comment avons-nous pu oublier,
Ces poètes qui nous ressemblaient,
Décrivant l’amour auquel on aspirait,
Ou la crainte de se perdre à jamais.
Comment a t’on pu oublier ces artistes,
Capables de nous rendre si tristes,
Exprimant si fort les émotions,
En sublimant la passion,
Parlant en direct à notre coeur,
Et exorcisant nos peurs.
Nous étions des amoureux romantiques,
Avec des âmes rêveuses et poétiques,
Nous étions sentimentaux à souhait,
Comment avons-nous pu l’oublier.
Sans commentaire