Perdue dans la forêt de ma tête,
J’avance comme dans un labyrinthe,
Chaque jour, cherchant ma conquête,
Quelquefois dans la crainte,
Mais toujours en point de mire,
Cette fenêtre ouverte sur un bel avenir,
Sur ce chemin, menant à ce palais aux murs blanchis,
Que dans mes rêves éveillés, je me construis,
Erigé, dans un pays accueillant et ensoleillé,
Où il fera bon nous aimer.
Ce Havre de paix où, avec toi, je finirai ma vie,
Recluse et heureuse dans tes bras blottis,
Cette fable de petite fille,
Sur laquelle je m’appuie comme une béquille.
Sans commentaire