Ballon de baudruche, tout dégonflé,

Mon cœur, autrefois, si beau et si gros, est désormais tout fripé,

Ne battant plus qu’à contretemps,

Hésitant, chevrotant,

Son rouge vermillon si éclatant,

Devenu pâle, rosissant.

Lui, auparavant si léger,

N’arrive plus à s’envoler,

Il reste à terre,

Flétri, prostré, sans air,

Perdu le goût de la fête,

A ton départ prenant perpète.

Ce qui le sauve d’une mort certaine,

Ce sont ses rêves à la douzaine,

Une bonne âme pour le regonfler,

Le mettre à sa bouche pour une envolée,

Une rencontre avec un clown pour lui redonner gaité,

Avec un magicien pour lui rendre vitalité,

Pour retrouver le vertige, un trapéziste,

Unique, porté au bout du bras d’un écuyer pour un nouveau tour de piste.

Une musique de gala jouée par un homme-orchestre, fantastique,

Mélange magique pour un spectacle féerique.

Un mot tendre d’un monsieur loyal, en costume de feu,

Pour dans cette alchimie, l’accompagner et le rendre heureux.

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