Tous les deux en balade à la plage,
Loin de nos anciens orages,
Loin de nos folles turbulences
Ou de nos glaçants silences,
Je rêvais qu’une rafale de vent,
Emporte tous ces mauvais sentiments,
Qui s’agitent encore en tempête,
Dans tes pensées, dans ta tête.
Une bourrasque découvrant une myriade d’envies,
Nous projetant en avant vers une autre vie.
Tous les deux en balade à la plage,
Loin de nos anciens orages,
J’espérais une averse diluvienne,
Qui nous laverait de toutes nos peines,
Nettoyant les mauvais souvenirs,
Et associée à ce déchainement soit capable d’entrouvrir un nouvel avenir,
Loin de toute dépression,
Eloignant toutes ces perturbations
Ces ondées, ces intempéries, ces vents
Dont aucun parapluie, aucun paravent
N’a malheureusement su nous protéger,
Nous conduisant inexorablement vers la nébulosité.
Un dernier souffle si violent, qu’il dégagerait l’atmosphère,
Emmenant brouillard et nuages loin de notre petit bout de terre,
Nous donnant de la latitude,
Pour oublier les inquiétudes, la tristesse et la solitude,
Et ramènerait dans nos cœurs l’ensoleillement,
Nos âmes affligées réchauffant,
Pour un nouveau coup de foudre,
Que rien ni personne ne pourra désormais dissoudre,
Et même si quelques gouttes de pluie demeurent,
C’est pour que l’arc en ciel dessine ses couleurs,
Que les paysages deviennent magnifiques,
Et que les jours maintenant nous semblent mirifiques.
Sans commentaire