Cette fois encore, le cafard ne mourra pas,
Boitillant, convalescent, de ses cendres, il renaîtra,
Certes, sa carapace est abîmée,
Son petit cœur dévasté,
Sa fierté piétinée,
Mais comme à son habitude, il va se relever.
Volontaire et obstiné,
Il avancera avec ténacité,
Luttant contre les tempêtes et les vents,
Les colères et les coups bas, affrontant.
Heureux, de croiser à chaque réveil,
Les rayons chaleureux du soleil,
De savourer, comme si c’était le dernier, chaque jour,
Tout simplement de vivre et de rêver à un nouvel amour.
Ravi d’être toujours debout,
Prêt à aller jusqu’au bout,
Décider vaille que vaille à se battre,
Bataillant pour ne pas se laisser abattre,
Parce que c’est un conquistador,
Qu’il a la vie chevillée au corps,
Qu’il y croit encore et encore,
Et qu’il sait que ce qui ne tue pas, rend plus fort.
Sans commentaire