Sur mes yeux parés de pattes d’oie,

Creusés par les sourires d’autrefois,

Coule une larme sans fin,

Empreinte de tous mes chagrins.

Ils sont à la fois, le reflet de mes joies et de mes peines,

Et, malgré la fatigue et les cernes,

Ils sont encore ouverts et curieux,

Encore avides et fougueux,

Capables de briller d’amour et de passion,

Capable de se perdre dans les tiens à l’unisson,

Ils sont les fenêtres de mon âme,

Vitrine de mes sentiments de femme,

De l’amour à la haine,

Plein de douceur ou de colère qui se déchaîne,

Encore vifs,

Mais plus naïfs,

Ils regardent le monde avec gravité,

Avertis et inquiets,

Et racontent mon histoire,

Comme vous pavés d’espoirs et de désespoirs.

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