Dans la routine de tes habitudes,
Dans le silence de ta solitude,
Ressens-tu ma présence quelquefois,
Mon ombre te frôlant du bout des doigts,
Mon souffle à ton oreille tendrement,,
Des mots d’amour te murmurant ?
Entends-tu mes bavardages,
Et le son de ma voix sur ton passage ?
Vois-tu mon regard aimant et mon sourire,
Affectueusement qui te désire ?
Dans la morosité de tes jours,
Penses-tu un peu à mon amour ?
Mes éclats de rire viennent-ils jusqu’à toi,
Transpercés ton coeur et se planter là ?
Rejoues-tu parfois ces moments de complicité,
Où le temps s’arrête, ces instants de grâce et de légéreté ?
Te souviens-tu de ma tendresse,
De cette petite femme et de sa faiblesse ?
Dans ce grand lit vide,
Me revois-tu avide,
T’offrant mon corps, te donnant mes seins,
Réclamant ta bouche, suppliant tes mains ?
Recouvres-tu la douceur de nos ébats,
Cette osmose quand les corps ne mentent pas ?
Cette mélodie écrite pour nous, toujours en mouvements, jamais figée,
Pour parvenir au plaisir avec toujours plus d’intensité.
Eprouves-tu de temps en temps ce sentiment de ne pas être entier,
Cette envie de moi, ton autre moitié ?
Ce désir d’un nous enfin réunis,
Qui mettrait un terme à tout ce gachis ?
Dans la routine de mes habitudes,
Dans le silence de ma solitude,
Dans mon grand lit,
Moi, je ne trouve pas l’oubli.
Sans commentaire