Les aiguilles fatiguées de tourner ont fui,
Le temps passant trop vite, elles étaient étourdies,
Tourner, tourner, à longueur de temps,
Ce n’est pas passionnant,
Tête en haut, tête en bas,
Et ce tic-tac qui n’en finit pas,
Un jour l’heure a sonné,
Il était temps de s’évader,
A midi, à minuit,
Se trouvant réunies,
Grande et petite en discutaient depuis longtemps,
Associées à leur rêve, elles ont pris la clef des champs,
Voulant découvrir le monde,
Le temps, n’a pas pour autant cessé sa folle ronde,
Et continue son insatiable danse,
Secondes, minutes, heures avec constance,
Pendant que nos aiguilles poursuivent en cadence,
Main dans la main, leur incroyable errance.
Sans commentaire