Je ne suis pas faiseur de bulles,
Je ne suis pas funanbule,
Moi, je jongle avec les mots,
Une fois sortis de mon chapeau,
Je fais le spectacle,
Avec des mots qui claquent,
Je les lance très haut,
Et redescendre à votre niveau,
Dans un équilibre précaire,
Un feu d’artifice épistolaire,
Je les choisis tendres et beaux,
Pour qu’ils perturbent vos égos,
Pour un voyage hors du temps,
Pour un envol de sentiments,
De beauté ou de colère.
Jamais éphémères,
Ils s’installent sur mon papier,
Et avec vousn je viens les déclamer,
Afin qu’ils se plantent en vos coeurs,
Pour devenir en vous de magnifiques fleurs,
Une rivière courant dans les prés,
Une mer tempête, agitée,
Un feu de joie digne des gitans,
Un vrai poème digne des grands,
Une tornade, un arc-en-ciel,
Quelquefois doux, quelquefois fiels,
Les mots se mélangent pour devenir phrase,
S’emmêlent avec emphase,
Sortant de ma tête,
Et dans un air de fête,
Ils goûtent la liberté,
Et vous content ma vérité,
Pour vous inciter à l’écoute,
Vous émouvoir sans aucun doute,
Avec la naïveté d’un enfant, la conscience d’un adulte rêveur,
Qui croit encore au possible bonheur,
Et veut vous convier au partage,
C’est une envolée quelquefois de rage,
Quelque fois de tristesse,
Des mots qui jaillissent du tréfond,
Parfois profonds,
Souvent bienveillants et dans l’allegresse,
Pour qu’ils vous reviennent en écho,
Pour vous inviter crescendo,
A réfléchir, à ressentir,
A pleurer ou à sourire,
Ils peuvent être d’amour,
Et rimer alors avec toujours,
Sans que cela vous agace,
Ou étonne ou vous lasse,
Mes mots ne seront jamais prétentieux,
Mais sont vitaux et très précieux,
Fardeaux quand dans ma tête, ils se bousculent,
Ils deviennent de légères libellules,
Quand ils sortent à tous vents,
Que tout le monde les entend,
Dans cette soirée hallucinante,
Je vous les dis, je vous les chante,
Je vous avoue,
Ils sont pour vous,
Dans un strip-tease, Messieurs, Mesdames,
Je me déshabille corps et âme,
Je vous les offre comme un cadeau,
Pour me soulager de mes maux.
Sans commentaire