Toute la journée,
A la même place,
Sur une chaise, un canapé,
Fuyant les glaces,
Ridés,
Démodés,
Ils pensent avoir tout vu,
Tout connu,
Un rien les agace,
Le moindre coup de vent les glace,
Leur temps doucement passe,
Et les heures s’effacent,
Emportant pour certains leur mémoire,
Souvenance perdue dans les méandres de leur histoire,
Pour les autres, quelques jolis souvenirs,
Les aidant à tenir,
Photographies en blanc et noir,
Posées dans leur salon, leur couloir.
Ils sont devenus sourds à l’envie,
Aveugles à la vie,
Et tente d’oublier,
Que demain pourrait être le dernier.
Dans le déni,
Les enfants ont fui,
Ingrats,
Loin de leur regard et de leurs bras.
Assis sur une chaise, un canapé,
Ils écoutent le temps leur échapper,
Prêts et presque pressés,
Sans peur et sans regret,
Désormais ce sera la solitude et l’ennui,
Et ce, jusqu’à la dernière nuit.
Sans commentaire