On a voulu me détruire,
Mais je ne me suis jamais laissée mourir,
A chaque coup porté,
Je me suis redressée,
A chaque parole dédaigneuse ou méprisante,
J’ai relevé la tête plus puissante,
Il m’a fallu lutter pour survivre,
Quelque fois même perdant le goût de vivre,
D’abord abattue,
Mais jamais battue,
Toujours fière,
Toujours guerrière,
Laissant sur ma peau,
Glisser les mauvais mots,
Les marques des coups,
De ces furieux fous,
Ignorant leur méchanceté,
Leur perversité.
J’ai souvent, seule, pansé mes blessures,
Tant bien que mal colmaté les fissures,
Avec, dans mon coeur, quelques cicatrices,
Qui persistent et avec moi vieillissent,
Faisant forces de mes faiblesses,
Cachant derrière mon masque, ma tristesse,
Répondant à leur haine avec gentillesse,
Un sourire plein de tendresse,
Puis les ai abandonnés à leur triste sort,
Sans peine et sans remord,
Avançant encore et toujours,
Debout, cherchant l’amour,
Persuadée qu’il existait,
Et que quelque part, il m’attendait.
Maintenant, que je l’ai trouvé,
Personnes mal intentionnées, passez votre chemin, je vais griffer.
Sans commentaire