Je suis hantée par votre mort, Angoissée lorsque je m’endors, Apeurée lorsque je veille Cherchant en vain le sommeil. Elle m’obsède, me tourmente, Elle est là, insistante, Dans la lumière ou l’obscurité Elle revient dans chacune de mes pensées. Elle m’empêche de réfléchir, Bloque tous mes désirs, Me ronge tête et corps, Accélère le rythme de mon cœur, Me fait transpirer un instant Puis grelotter plus longtemps. Alors je me mets à pleurer Des larmes douces et salées Qui viennent me soulager, Et m’emportent vers Morphée Où mes rêves me font oublier Que la mort viendra vous faucher. Vous, que personne ne peut remplacer Vous, qui allez tant me manquer Je vous respecte si sincèrement Je vous aime si intensément Ce que j’éprouve n’est pas mesurable A rien cet amour n’est comparable Et pourtant, je ne dis rien pudique Puisque la mort n’est pas logique Et que peut-être ce sera moi Qui la première la rejoindra. |
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