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Si Je devais exprimer mon chagrin, Je pleurerais du soir au matin Pour exulter cette douleur, enfin Qui n’a aucun nom, aucune fin. Si je devais crier ma douleur, Je hurlerais sans aucune pudeur, Ce vide logé dans mon cœur Lourd, amer et dévastateur. Bien au-delà des mots, Et bien au-delà des maux, Il me faut porter ce fardeau Me recueillir sur ton tombeau. J’ai donc choisi le silence Pour poursuivre mon existence, Pour supporter ton absence Et cette violente souffrance. Je tairai donc au monde entier A quel point, je peux t’aimer A quel point tu peux me manquer Toi, ma grand-mère adorée. |
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