Cette année, il ne veut pas capituler l’hiver Il proclame une déclaration de guerre Au calendrier, à l’inéluctable, Une bataille vaine face à l’immuable, Nous sommes fin mars, son heure a sonné Ce qui devrait mettre fin aux hostilités, Mais c’est sans aucun scrupule, ni ménagement Qu’il s’est résolu à rester plus longtemps Aiguisant à l’excès ses pointes de froid, Nous plongeant ainsi dans le désarroi Car, elles nous transpercent comme des baïonnettes, Nous poussent à rentrer dans nos maisonnettes, Loin des coups de tonnerre, des rafales de vent, Des gifles de pluie, le cas échéant, A force d’audace et de stratégie, De douceur, tout enfin reverdit, Contraignant ce forcené à l’abandon, Le beau temps faisant fondre le moindre glaçon, L’obligeant au final à tomber les armes, Laissant le printemps nous montrer ses charmes. |
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