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A force de crier, Le silence a pris place, Reste une colère gardée Dans un cœur irrité.
A force de mutisme, Ma patience se ronge Reste un calme apparent Dans un cœur bouillonnant.
A force de patience, L’attente s’est installée Reste ce stupide espoir Dans un cœur trop candide. |
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A force de me languir, L’agonie me dévore, Reste un ennui sans fin Dans un cœur affaibli.
A force de m’éteindre Les larmes m’ont quittées Reste une peine sourde Dans un cœur accablé.
A force de pleurer, La source s’est tarie Reste, ce chagrin sec Dans mon cœur contristé. |
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