Son corps a été rejeté par la mer,
Son seul tort être né dans un pays en guerre,
Sa seule erreur avoir suivi ses parents
Sur une barque pleine de migrants.
Avant d’atteindre la grève,
Avant même d’avoir frôlé leur rêve,
Il n’y avait déjà plus d’espoir
Il connaissait le pire cauchemar ;
La mort d’un enfant, noyé,
Sous l’embarcation retournée.
S’ils avaient su,
Seraient-ils seulement venus ?
L’indépendance et la liberté chérie,
Valent-elles de payer un tel prix ?
Combien d’êtres humains vont encore périr
Avant de voir les gouvernements réagir ?
Ne laissons pas ces drames lettre-morte
Ne laissons pas les enfants mourir à notre porte.
Sans commentaire