MON ELEA

Ma fille, avec ton petit nez,

Ton regard rieur, amusé,

Ta bouche rose si bien dessinée,

Tes cheveux noirs tout bouclés,

Tes petites joues toutes gonflées,

Et ton odeur de bébé,

Tu es le rayon de soleil

Qui m’a fait aimer la vie,

La flamme, l’étincelle,

Qui nuits et jours luit.

Mon amour, tu es si belle

Que nous tous tu éblouis.

Lorsque tu me souris,

Ton visage s’épanouit

Et c’est de la tendresse que je lis

Au fond de tes yeux ravis ;

Si tu fonds en larmes,

Alors, tu me désarmes,

Je ne sais plus quoi faire

Parler ou bien me taire ;

Te prendre pour te consoler,

Ou bien te laisser pleurer

Pour que tu ne puisses profiter

De ma faiblesse de trop t’aimer.

Mais, c’est quand ton rire retentit

Que mon cœur est en émoi

Car il laisse là ses éclats

Plantés au fond de moi.

Et, c’est à ce moment précis

Que viennent les larmes de joie.

Je suis tellement fière de toi,

Je t’aime petit bout de moi.

Et que pourrais-je te dire de plus

Que je t’ai désirée et voulue,

Par amour pour ton papa

Mais sache que je ne regrette pas

De t’avoir donné la vie

Car la mienne, tu remplis.

Toi, tout petit homme,

Toi, petit trognon de pomme,

Tu prends tout la place.

Tu remplis tout notre espace

Comme si notre monde n’existait

Que par ta simple volonté.