J’ai toujours vécu dans la crainte

Qu’on m’annonce, elle s’est éteinte

Emportée par une quelconque maladie,

Tout doucement comme une bougie.

J’ai toujours craint ce jour maudit

Où tu sortirais de ma vie.

Chaque jour, chaque seconde,

T’éloigne un peu plus de ce monde

T’emmène vers ton paradis,

Cynique et utopique comédie.

Durant toute mon enfance,

Cette idée m’était souffrance

Maintenant que j’ai grandi,

Cette pensée toujours m’envahit

Car ce jour tant redouté

Ne cesse de se rapprocher ;

Et je ne peux m’y résigner

Tout en ne pouvant l’empêcher.

A lui, je n’avais pas songé

Pourtant, lui aussi est âgé,

Usé comme un tissu élimé,

Comme une fleur, il s’est fané

Par toutes ses années de labeur

Par tous ses loupés, ses erreurs ;

Et je serai tout aussi attristée

D’apprendre son décès,

D’autant que je n’ai jamais osé,

Lui avouer que je l’aimais.

Echange

Sans commentaire

Vous pouvez être le premier à poster un commentaire.

Laisser un commentaire

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>