Entendez-vous le tocsin,
Il annonce qu’une génération s’éteint,
C’est, cette fois, le chant des cygnes
Et nous devons rester dignes.
Si, nous vous avons irrémédiablement perdus
Pour nous, comme une évidence, la vie continue.
Vous vivrez dans nos cœurs et nos pensées,
Fidèles, simples ombres du passé,
Nous accompagnant avec le sourire,
Là, présents dans nos souvenirs ;
Nous rendant témoins et porteurs
De votre amour et de vos valeurs,
Pour ne jamais vous laisser disparaître
Et qu’en chacun de nous, vous puissiez renaître.
4 commentaires
Noelsylvie
Très joli poème Emma, plein de sensibilité. Une pensée à nos êtres chers qui nous partent toujours trop tôt …Sylvie
Fabrice Prudhomme
Oui, sensible c’est le mot qui convient, on ne saura jamais dire à quel point nous ressentons le chagrin d’une perte.
(Toute petite observation concernant le vocabulaire. Le « tocsin » est une cloche d’alerte, la cloche pour un décès se nomme « le glas ».
Pour la rime, ça pourrait donner « Entendez-vous le glas ? Il annonce qu’une génération s’en va »)
Emmanuelle
Oui, c’est bien ce que je voulais dire… C’est une cloche d’alarme qui nous signale qu’une génération disparaît !
Fabrice Prudhomme
Je me suis donc mépris, mille excuses 😉