Même si le temps passe,
Si la douleur s’efface,
Si les pensées s’espacent,
Des images pugnaces,
Des émotions fugaces,
Que d’un revers de main, je chasse,
Qui en fermant les yeux décroissent,
Restent dans mon coeur, traces
D’un attachement tenace,
D’une blessure vivace
Dont seulement on se débarrasse,
Le jour où l’on trépasse.
Sans commentaire