Moi qui d’ordinaire,
Suis si solitaire,
J’ai rejoint une bande de potes,
Qui, comme un vaccin, un antidote,
Gomme la grisaille du quotidien,
Entre nous, un invisible lien,
Me ravitaille en oxygène,
Lorsque je déclame sur scène.
Cette parenthèse bienveillante,
Chaleureuse et accueillante,
Où tombent les masques,
Les valises et les sacs,
Où sans filtre, sans tabou,
Chacun de nous parle de nous,
On rit, on pleure, on rage ensemble,
Très différents, on se ressemble,
Par la force de nos mots,
Par le poids de nos maux.
Nos cœurs débordent d’amour,
Toujours en lutte contre les tambours.
Sans commentaire