La ville est morte,
Derrière ma porte,
Aucun bruit,
Aucun cri,
Aucune circulation,
Seuls, quelques camions de livraison.
Nous sommes tous confinés,
Le Coronavirus a frappé.
La nature est bien faite,
Et, je me demande en fait,
Si elle ne s’offre pas une pause,
Pour une bonne et juste cause.
Si ce n’est pas pour nous demander,
Tout simplement de nous arrêter,
De la polluer, de la malmener,
Arrêter de nous agiter,
Prendre le temps de nous retrouver,
Revenir à des valeurs basiques
De faire, enfin, notre auto-critique,
Revenir à l’essentiel, la nature et l’humanité,
L’entraide et la solidarité,
Prendre le temps de vivre,
Et non celui de survivre,
Si ce n’est pas pour protéger nos océans,
Nos forêts, nos enfants,
Elle hurle vous êtes trop nombreux,
Et surtout trop irrespectueux,
Vous, les hommes vous croyez intelligents,
Ecoutez sérieusement cet avertissement,
Vous pensez être forts,
Mais dans un corps à corps
Entre moi et vous,
Vous ne resterez pas longtemps debout,
Cet arrêt doit être un réveil,
Prenez le comme un conseil,
La planète nous crie,
Cessez vos excès, vos âneries,
Respectez-vous, respectez-moi,
Ou vous allez vous en mordre les doigts,
C’est une menace, la prochaine fois,
Ma colère ne s’arrêtera pas,
Je vais m’enfler, je vais souffler, souffler,
Et votre vie va s’envoler.
Sans commentaire