Tu as pris ma jeunesse,
Mes mots d’amour, ma naïveté,
Ma beauté, ma gentillesse
Mes sentiments et ma virginité,
Tu as volé ma confiance,
Mes rêves, mon innocence,
Mis à rude épreuve ma patience,
Jour après jour avec constance.
Aujourd’hui, arrivés, au seuil de la vieillesse,
Comme un tissu jusqu’à la corde usé,
Au bord du chemin, tu me laisses,
Dans une état désespéré.
Même rafistolée,
Cousue et recousue,
Je ne ferai plus le même effet,
C’est une chose entendue.
Personne avec toutes ses imperfections pour me récupérer,
Qui voudrait d’un T-shirt tant de fois porté,
Troué et mille fois raccommodé,
Et surtout complétement démodé.
Sans commentaire