Je suis l’homme, tu es la femme,
Je souffle sur la flamme,
Et tu contiens le feu,
Qui brûle au fond de mes yeux.
Un compliment par ci, un compliment par là,
Dragueuse jusqu’au bout des doigts,
Je te dévore, je te désire,
Aux plaisirs, insatiable, j’aspire.
Couvert de cadeaux, d’attentions,
De fleurs, de poèmes, d’affection,
Pour te démontrer mon amour,
Assouvir mes envies sans détour.
Toi, tu fais le blasé,
Ton innocent, ta mijaurée,
Je propose,
Mais c’est toi qui dispose,
Aucun mot d’amour dans ta bouche,
Est-ce que les miens seulement te touchent ?
Je suis l’homme, tu es la femme,
Je souffle sur la flamme,
Et tu contiens le feu
Qui brule dans mes yeux,
Qui se consume au cœur de mon âme sœur,
De quoi as-tu donc peur ?
D’aimer à corps perdu,
De trop te mettre à nu ?
Avouer ses sentiments,
C’est bien souvent charmant,
Epanouissant et réconfortant.
Une naissance,
Une renaissance,
Un gage de pérennité
Pour notre couple retrouvé,
L’éloignement, c’est finir avant de commencer,
Le silence, c’est la mort assurée,
Les mots d’amour coincés dans ta tête,
Troubleraient la frêle poète,
Détends-toi, laisse-moi te guider,
Suis mon tempo, laisse-toi bercer,
Ecoute les battements dans ta poitrine,
Libère ton âme légère et badine,
Répond à mon regard,
Goûte et enivre-toi de mon nectar,
De mes baisers fiévreux,
De mon corps amoureux
Apprend de mes caresses,
Abreuve-toi de ma tendresse,
Pour une explosion de couleurs,
Pour un amour plein de saveur.
Redeviens mon soupirant, mon homme,
Souffle et attise la flamme,
Je saurai redevenir femme,
Pour avidement croquer dans la pomme.
Sans commentaire