Si ton cœur à l’amour,
Est devenu sourd,
Si de tes sentiments, tu doutes encore,
S’il te plaît, écoute ton corps.
Nos corps sans arrêt se pensent,
Se cherchent pour une nouvelle danse,
Rêvant secrètement d’une nouvelle transe,
Douce, jouissive et intense.
Tes mains, ta bouche demandent,
Les miennes t’attendent et quémandent.
Et c’est toujours dans un délice,
Que sur ma peau, elles glissent,
Attendant que je gémisse,
Que mes seins bombés frémissent,
Gourmets, qu’on se dévore tel un pain d’épices,
Nos corps se donnent généreux,
Et s’abandonnent, heureux,
Chacun de nous, propose et dispose.
Quand deux corps en un seul se métamorphosent,
Pour faire naître une telle osmose,
Cela veut forcément dire quelque chose.
Ils sont le reflet de nos cœurs,
Et sans le tien, le mien se meurt.
Sans commentaire