Je t’aime, emblème
De la grandeur des sentiments,
De l’amour tout puissant,
Est devenu bien silencieux, je me demande même,
S’il n’a pas disparu de ma bouche,
Et n’a pas délaissé ma couche.
Je t’aime que chacun aime à entendre et à dire,
A lire et à écrire,
Qui aime à se livrer,
Dans la confiance s’épancher,
M’a condamnée à l’oublier,
A ne plus jamais a une oreille le murmurer,
Dans la fougue, le crier,
A l’unisson le partager,
Dans la peine, le pleurer.
Avec toi, il est parti,
Désertant mes jours et mes nuits,
Emmenant avec lui la tendresse,
La douceur et l’ivresse
De l’amour assouvi,
Me privant de ces parenthèses offertes par la vie.
Je t’aime m’a à jamais quittée,
Me laissant perdue et désemparée,
Reviendra-t-il un jour pour me combler
Ou m’a-t-il comme toi, irrémédiablement, abandonnée ?
Sans commentaire