Le vacarme du silence de mon appartement m’assourdit,

Entêtantes, les boules de flipper de mes pensées,

Ricochant, sans cesse, dans une cacophonie,

Où les mots tournés et retournés,

Ne trouvent plus sens.

Et malgré ce tintamarre infernal,

C’est le désert en abondance,

Un vide intersidéral,

M’entraînant vers un fond sans fin,

Où je ne suis plus personne,

Où je me perds en chemin.

Un écho silencieux qui résonne,

M’isolant du reste du monde,

Perdue dans cette bruyante ronde,

Provocant en moi, détresse profonde

Et une solitude immonde

Qui m’envahit et m’engourdit,

Pour être vraiment franche,

Plutôt le soir, du lundi au samedi,

Mais mortelle le dimanche.

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