J’ai une maladie incurable,

Une douleur aiguë dans la poitrine,

Elle transpire par tous les pores de ma peau,

M’enfièvre, m’empêche de dormir,

Mon sourire s’est figé, mes yeux sont tristes et fatigués,

Elle m’obsède,

Sensation de manque sur ma bouche, dans mes mains, sur mon corps,

Ce manque de ta bouche, de tes mains, de ton corps.

J’ai une maladie incurable,

Qui me glace,

Me vide et m’épuise,

Comme un arsenic coulant dans mes veines,

S’infiltrant dans ma tête,

Rongeant le coeur et l’âme,

Me clouant à mon siège,

Et me tuant à petit feu.

Tu étais mon oxygène, mon soleil, mon pilier, mon entrain, mon inspiration, mon essence, mon horizon, mon passé, mon présent, mon avenir.

J’aspirais à être ta lumière, ton souffle, ta source, ton cocon, ton chemin, ton alcool profond, ton exception, ton destin, ton âme soeur.

Dis-moi comment ne pas mourir,

L’amour coule en moi et m’empoisonne tout doucement.

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