Un dernier signe de la main à travers la vitre,
Ainsi se clôture de notre vie, le dernier chapitre,
Un nouveau départ pour toi,
Un dernier pincement au coeur pour moi,
Chacun a repris ses clics et ses clacs,
Et si moi, je reste en vrac,
Toi, tu repars, pressé et léger,
Prêt pour de nouveaux projets,
Je n’existe pas, je n’existe plus,
Un souvenir au doux goût acidulé disparu,
Combien de temps vais-je encore souffrir,
Personne ne saurait le dire,
Je m’étonne d’encore pleurer,
Par quel miracle peuvent-elles encore couler,
Ces larmes qui ruissellent sur mon visage en pluie,
Leur source, devrait, depuis longtemps être tarie,
Comme cette peine, lourde comme un galet, dans mon coeur, devrait être éteinte,
Pour laisser place à de nouvelles étreintes,
Cela fait des années que tu t’es envolé,
Bien avant de m’avoir quittée,
Quand vais-je enfin accepter,
L’idée que tu ne m’as jamais aimée,
Quand vais-je enfin me dire que pour être heureux,
En amour, il faut être deux.
Sans commentaire