MON HAVRE
Le Havre, commune côtière,
Ville populaire,
Blessée en ses artères,
Par des années de guerre,
S’est refaite une santé,
Grâce à Monsieur Perret.
Aujourd’hui, mélange d’atmosphère et de couleurs,
Je l’aime et vis heureuse en son coeur.
Son parler et son accent particuliers,
Font que n’importe où, on se reconnaît,
Quartiers chics et quartiers ouvriers,
Où il fait bon vivre et se promener,
Un peu de verdure avec sa forêt,
Poumon naturel de notre cité,
Et en son ventre, un volcan de béton,
Crachant culture en son centre piétons.
Porte océane,
Avec sa plage et ses cabanes,
La mer,
Comme dernière frontière,
Fraîche sur ses galets,
Belle et attirante pour les havrais,
Qui s’y croisent hiver comme été,
Pour de ses tempêtes profiter,
Et malgré tout s’y baigner.
Le Havre, il faut surement y être né,
Pour la comprendre et l’apprécier
Ou simplement être seino-marins,
Pour y vivre et s’y sentir bien,
A l’abri des tourments de ses villes si fières,
Où plus personne n’est frère,
Où l’étranger et l’ignorance font peur,
Où l’entraide se meurt,
Ici, c’est partage,
Sans à priori et sans âge,
On se dit encore bonjour,
Et on ne s’enferme pas à double tour,
Toujours aux lèvres un sourire,
Un mot, un geste pour oublier le pire,
Soleil irradiant des gens,
Remplaçant l’astre défaillant,
Contrant la pluie,
Un peu trop fidèle à la Normandie,
Cité portuaire,
De la Seine estuaire,
Ville maritime,
Si tu n’es pas sublime,
Humble, tu aspires à la sérénité,
Et ce, en toute simplicité.
Sans commentaire