Seule la mort,
Peut empêcher un slameur,
De dire ce qu’il a sur le coeur,
Ses joies, ses pleurs,
Ses doutes, ses peurs,
Ses colères, ses regrets, ses remords,
Seule, la mort peut empêcher ses cris,
Et faire taire cet esprit,
Voyageur, visionnaire,
Cet imaginaire tout sauf ephémère,
Cet artiste, sensible et esthète,
Elle seule, peut emprisonner ses mots,
Débordant de sa tête,
Soulageant son mal être,
Soulignant son bien-être,
Cette vision de la vie,
Qui n’appartient qu’à lui,
Signature de ce volcan profond,
Qui jaillit des tréfonds,
Et transforme en mots cet ouragan,
D’images et de sentiments,
Qi’ilporte comme un fardeau,
Et vous offre en cadeau,
Mais ce que la mort ignore,
C’est que jamais vraiment il ne meurt,
Sa flamme et son âme,
Ses phrases, son emphase, son slam,
Empreintes pour l’éternité,
Sur le papier figés,
Faisant à la dame à la faux un pied de nez,
Car un poète, ne meurt vraiment jamais.
Sans commentaire