La tristesse à jamais empreinte dans ton regard,
Agrémenté de ta douceur,
Ont touché profondément mon coeur,
Reconnaissant au fond de tes yeux verts,
Mes peurs, mes doutes, cet affectif désert,
Ces mêmes cauchemars,
Que nous avons malheureusement partagés,
Et qui nous ont quotidiennement assassinés,
Pendant toute notre enfance,
Humiliés sous les injures et les denses,
J’ai aimé ces failles et cette fragilité,
Que j’y ai décelé,
Ce vide abyssal à jamais comblé,
Ce besoin de courir jour après jour,
Constamment après l’amour,
Après les doux sentiments,
Pour oublier les mauvais vents,
Les frustrations et les désillusions,
Ce manque terrifaint d’affection,
J’ai compris cette violence enfouie,
Aimé cet enfant meurtri,
Su qu’ensemble, on se réchaufferait l’âme,
Tendrement et dans le calme,
Su qu’enfin la vie me faisait le plus beau,
Et le plus merveilleux des cadeaux.
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