La vieillesse n’est pas une maladie,
Même si, c’est vrai, elle nous amoindrit,
Et qu’elle s’insinue peu à peu,
Sur notre peau, dans nos cheveux,
Lentement grisonnants,
Avant de devenir, inévitablement, blancs,
Les rides s’installant,
D’abord aux creux des yeux délicatement,
Avant de nous couvrir silencieusement.
Le crépuscule de nos vies nous ralentit,
Nos pas de plus en plus petits,
Parce que le temps nous appartient,
Et que demain est incertain,
On va plus doucement,
Pour mieux profiter de ce qui est important,
Un je t’aime, un câlin,
Vous tenant fermement la main,
Seul lien charnel entre vous et nous,
Aléatoire garde-fou,
Vous racontant des trémolos dans la voix notre histoire,
Pour vous transmettre un peu de notre mémoire,
Mais le chemin est inéluctable,
L’avenir inexorable,
Même avec votre force et votre amour, vous ne pouvez nous retenir,
Il nous faudra à l’évidence, loin de vous, partir.
Sans commentaire