PASSAGERE
Rien de mieux que la moto,
Pour une envolée du cerveau,
Il se perd dans les paysages,
S’accroche à quelques nuages,
Suit, des avions, le sillage,
Et sur la mer, peut faire naufrage.
Il se laisse porter par le vent,
Par la douceur du printemps,
Flirtant avec les rayons du soleil,
Dansant avec les oiseaux, les abeilles,
S’imbibant de toutes les odeurs qu’ils rencontrent,
Ebloui par ces nouvelles couleurs qui, en cette saison, se montrent,
Léger,
Il s’éprend de liberté,
Se remet à rêver,
Se laissant doucement aller,
Il gamberge,
Le long des voies, des berges,
Où l’imagination et le temps n’ont plus de limite,
Loin des ces fous, de ces foules qui s’agitent,
Le sourire au coeur,
L’âme en apesanteur,
Il se vide de ses idées noires,
Reprenant goût et espoir.
Sans commentaire