Dès que nous nous sommes vus,

Tout de suite, nous nous sommes reconnus,

Sans même avoir évoqué nos blessures,

Sans avoir dévoilé les cicatrices de leurs morsures

Nos regards souriants mais tristes,

Dans lesquels la peine subsiste,

Invisible pour beaucoup,

Mais tellement évidente pour nous.

Reste dans nos yeux d’adultes des enfants malheureux,

Un peu peureux,

Fragilisés, hypersensibles,

Et pourtant invincibles,

Avec la vie chevillée au corps,

Un instinct de survie si fort,

Que rien ne nous détruit,

Ni le désamour, ni l’ennui.

On tombe, on se relève,

Et toujours, malgré tout, on rêve,

D’un demain plus lumineux,

D’un avenir plus joyeux.

On s’est construit avec nos failles,

Debout après chaque bataille,

Toujours avec l’espoir d’être accepté un jour,

D’être aimé en retour,

Pour ce que nous sommes,

Vos enfants, vos mômes.

 

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