C’est un de ces petits hameaux perchés.

Sur son rocher, maisons en grappe, entremêlées,

Ruelles abruptes et étroites, accessibles à pied,

Vieilles pierres, pleine de charme et de beauté,

De hauts murs blancs protégeant ses habitants,

Contre l’usure du temps, le soleil constant,

Les vents, mistral ou tramontane.

En son sommet, mat de cocagne,

Droite et pleine de fierté,

L’église érigée, pointant clocher,

Déchirant, de sa lourde croix, le ciel,

Tel un soldat de dieu froid et cruel,

Un château solide et vaillant,

Une enceinte fortifiée contre d’anciens assaillants.

Et,  de l’un à l’autre, des routes sinueuses,

Où l’on croise, souvenir d’une époque religieuse,

De petites  chapelles oubliées,

Par les hommes et le clergé,

Des myriades d’oliviers,

De vignes, d’arbres fruitier.

Chemins fourmillant de senteurs de genêts,

De pins, de lavande, de serpolet.

Symbole de douceur et de quiétude,

Reflet ensoleillé du sud,

Village de carte postale,

Dans la campagne méridionale.

Echange

4 commentaires

Ces petits villages méridionaux de Provence, nous les avons parcourus de longs en large et vous aussi sans doute pour décrire aussi superbement le charme et la quiétude qui les caractérisent.

ça sent bon les vacances!

Je voulais que mon poème soit comme une carte postale… S’il t’a permis de voyager un petit moment et de ressentir l’atmosphère et les odeurs alors j’ai réussi !

Merci de nous faire voyager un peu.

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