Prendre son enfant contre soi
Pour un long et tendre câlin
Et ressentir un tel émoi
De le serrer contre son sein
Qu’on voudrait que tout s’arrête.
Le bercer, le cajoler, l’embrasser
Lui caresser doucement la tête
Sans aucune parole échangée ;
Sentir toute son insouciance,
Tout cet amour partagé.
Espérer illuminer son enfance,
Pouvoir tout lui apporter,
Préserver son innocence,
Lui éviter toute souffrance,
Puis chercher les ressemblances,
Tout en mesurant notre chance.
Ressentir la douceur du moment
En se laissant aller à la rêverie,
Tout oublier en cet instant
Pour profiter de cette chaleur unie,
Et s’apercevoir que cet enfant
Confiant, s’est finalement endormi.
Sans commentaire