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Un petit vent frais et gai Est venu ce matin me parler Dans mon oreille, il a chuchoté Que l’été, enfin, se terminait Qu’il allait pouvoir se défouler, Que l’automne de nouveau s’installait, Qu’à l’école, il faudrait retourner, De bonne heure me lever Que de longues journées m’attendaient, Que l’hiver déjà se préparait, Qu’à Noël, il viendrait souffler Violemment dans la cheminée Où un bon feu me réchaufferait En attendant d’être gâté, En attendant la fin de la tournée De mon père Noël bien aimé. Il a dit qu’en janvier, il gèlerait, Qu’en février, il neigerait, Qu’en mars, il accompagnerait les giboulées, Qu’en avril, mieux vaudrait garder les gilets. |
Puis qu’après mai, il musarderait, Dans la nature, dans les forêts Bien décidé à profiter Du paysage qui renaît Des fleurs, des champs de blé Des douces odeurs de l’été. Ensuite quelques mois se reposerait, Pour revenir bien disposé A faire courir ce petit air léger Qui nous poussera à tout ranger A de nouveau nous enfermer Pour de l’hiver nous préserver ; Pouvoir à temps nous emmitoufler. Ce petit courant d’air futé Que cette fois, je comprendrais Sans avoir besoin de l’écouter Et qui dans plusieurs années Chantera à mes mouflets La folle ronde des années, L’explication du temps passé. |
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