Quelle est donc cette peine
En écho à la mienne ;
Cette douleur profonde
Résonnant comme une onde,
Dans mon cœur de femme
Me brûlant telle une flamme ;
Ravivant mes tourments
Mes cauchemars d’enfant.
Ce mal être voilé
Que vous me renvoyez,
Cette crainte de la vie,
Cette angoisse qui saisit,
Ce dégoût prononcé,
Cette colère exprimée,
Cette incompréhension,
Cette quasi aversion
Pour cette humanité
Par trop infatuée,
Arrogante, dédaigneuse,
Egoïste, orgueilleuse.
Cette peur de la mort
Qui sans fin me dévore,
Obsédante, dérangeante,
Toujours là qui me hante.
Tout vos mots me touchant,
Vos mélodies, vos chants,
M’apaisent et me rassurent
Calment un peu mes blessures ;
Je n’suis plus seule au monde
Chagrine et furibonde.
Sans commentaire