Tout seul, tu es parti
Sans plainte, sans cri, sans bruit
Fier comme dans ta vie
Affaibli, amaigri,
Toi le rebelle frustré,
Observateur muet,
Au caractère trempé ;
Tu n’as pas résisté
A ce mal perfide,
Dévorant et fétide.
Epuisé et lassé
Par les difficultés,
Les épreuves, les soucis
Qui ont jalonné ta vie ;
Fatigué, résigné,
Tu t’es laissé emporté
Ne laissant que chagrin
Une douleur sans fin
Des larmes et des sanglots
Adieu pépé paletot.
1 commentaire
Estelle
Très bel hommage à ton grand-père. Emouvant..