Deux cœurs battent à l’unisson
D’un même rythme, d’une même passion
Et, sans qu’on en comprenne la raison
Repartent sans un mot vers d’autres horizons.
Ils se croisent parfois dans les rues,
S’évitant, s’ignorant comme deux inconnus ;
Faisant comme s’ils avaient effacé,
Le tableau noir de leur passé,
Gommant le fait de s’être un jour aimé
Oubliant leur histoire, les rêves partagés.
Resteront pourtant à jamais,
Ces enfants, mélange de leurs sangs mêlés
Mémoire d’une vie écornée
Symbole de leur amour échoué.
Sans commentaire