Pépère à Fort-Mahon

 

 

 

Tu es mort, une première fois,

Lorsque ta moitié s’est endormie pour l’éternité,

Te plongeant dans le désarroi,

Plein de tristesse,  anéanti et esseulé.

 

Tu es mort, une seconde fois,

Lorsque ta tête s’en est allée

Faisant de toi, le fou du roi

D’une vie parallèle pleine de souvenirs oubliés.

 

Tu es mort, définitivement, cette fois,

Parti rejoindre ta dulcinée,

Nous laissant éplorés, aux abois,

Conscients de perdre  l’amour de grand-père que tu étais.

 

 

Echange

2 commentaires

Tristesse partagée

Fabrice Prudhomme

Beau texte, oui

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