Je ne veux plus jouer au yoyo,

Que tu souffles le froid et le chaud,

N’être jamais à hauteur,

Subir tes sautes d’humeur.

Les « je t’aime, moi non plus »,

N’ont provoqué que déconvenue.

Je me suis usée, lassée,

De n’être qu’à demi aimée.

C’est vrai, je demande beaucoup d’affection,

Parce j’ai beaucoup manqué d’attentions,

Mais toi, tu ne donnes que pour mieux reprendre,

Et, je ne peux jamais me détendre,

Aux aguets, sur mes gardes toujours,

Pour te plaire, jour après jour.

Quand certaines femmes sont aimées,

Alors qu’elles ont si peu à donner,

Je trouve que c’est bien injustement

Que tu me juges aussi durement.

Il te fallait la perfection,

Quoique, je me pose la question,

Est-il possible que sous ton toit

Quelqu’un soit, un jour, digne de toi.

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