Les jours défilent avec lenteur,

L’envie s’est endormie dans la torpeur,

Mon existence est shakespearienne.

Les griffes du lit me retiennent

Dans un demi sommeil conscient,

Pesant et asphyxiant.

Je traîne en survêt-savates

Bien loin du costume-cravate.

Plus de quintessence,

Rien n’a d’importance,

Tout peut attendre,

Même de me pendre.

Je m’occupe à ne rien faire,

Velléitaire et solitaire,

Sans larme, ni sanglot,

Je porte mon fardeau,

Courbé, à genou, cahot

J’ai encore perdu mon boulot !

Echange

Sans commentaire

Vous pouvez être le premier à poster un commentaire.

Laisser un commentaire

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>