Il pleut des bombes sur leur pays,

Une pluie incessante d’acier et de feu sur la Syrie,

Un ciel dévasté, lézardé d’éclairs,

Blessant hommes et femmes jusque dans leur chair.

L’ennemi, infiltré dans leurs murs,

S’impose par la force, se nomme dictature.

Beaucoup sont partis pour rester en vie,

Désemparés, impuissants, anéantis,

Ceux qui sont restés n’ont aucun recours

Désespérés, tremblant tous les jours

Terrés comme des rats, toujours à l’affût,

Alep, ville martyre, paie un lourd tribu.

Odeur de mort et de sang,

N’épargnant personne, pas même les enfants,

Inconnu pour eux, le chant des oiseaux,

Pour qui, sifflement, depuis leur berceau

Rime avec roquettes tombées des avions

Cadence leur vie entre deux biberons.

On parle de trêves juste passagères,

A peine une pause puis reprend l’enfer,

Pas le temps d’y croire,

D’entrevoir l’espoir,

Avance le temps, c’est la même saison,

Celle de la guerre et des destructions.

Echange

2 commentaires

Là où il y a des hommes, il y aura toujours la guerre…

Lionel et Michèle VERET - Le Havre

Quelle vérité !… Tellement bien décrite ! Cela peut rejoindre  » Croyance à quel prix « , il nous en vient des frissons.

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