Allongé, sous un ciel étoilé,

Avant coureur d’une nuit glacée,

Sur un mince carton  déployé

A même le sol froid sur la chaussée,

Tout habillé dans mon duvet,

Engourdi, pieds et doigts gelés

Tentant simplement de dormir

Avec l’espoir, ce soir, de ne pas mourir.

Sans pleurer, ni même gémir,

Frissonnant, mais nullement de plaisir,

Plein d’un rêve tout en sobriété,

Recouvrer un zeste de dignité,

Et, avec comme seul avenir,

Demain, en point de mire.

Echange

1 commentaire

Quelle vérité ! Bravo pour ce poème. Tous les électeurs devraient le lire avant d’aller voter en mai prochain !!!
Michèle et Lionel VERET

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