Alimentant les conversations,

En tout temps, toute saison,

Attisant les envies et les jalousies,

Hantant nos rêves chaque nuit,

Nous obsèdent et nous reviennent,

Dans notre vie quotidienne,

Trois grands absents,

Considérés comme tout puissants

Mettant en péril la stabilité,

De notre douce humanité.

LA PAIX, sous ses grands airs,

Toujours à provoquer la guerre,

Les mains pleine de sang,

Avec son regard innocent,

Toujours sous son meilleur profil,

Semblant sensible et fragile,

Pourtant impitoyable et coriace,

Travaillant pour sa propre paroisse,

Sans prêter attention aux dommages collatéraux

Tant que l’on parle d’elle dans les journaux.

L’AMOUR, bellâtre prétentieux,

Offrant promesses, droit dans les yeux,

Caché derrière la séduction,

A la recherche d’érotiques sensations,

S’autorisant des fredaines,

Au rythme de nouvelles rengaines,

Jamais sincère, toujours fuyant,

Incapable de véritable engagement,

Se laissant mener par ses hormones,

Attirer par la moindre phéromone.

LE BONHEUR, courant d’air pressé,

Attendu dans tous foyers,

Arrivant à l’improviste,

Pour sitôt reprendre la fuite,

Insaisissable, à nos yeux invisible,

Ce souffle tout juste perceptible,

Par cette impression, ce frisson,

Auquel on repense à son évocation,

Sans avoir seulement réalisé,

L’avoir, à cet instant, rencontré.

Pour pallier à leur défaillance,

Et s’éviter toute souffrance,

Les hommes se sont accrochés à L’ESPOIR,

Pour tenter de colorer leur histoire,

Oubliant la lutte contradictoire

Pourtant dans toutes les mémoires

Dans laquelle l’espérance s’est engagée

A peine, sa mère accouchée,

Guerre fratricide, violente et noire

Face à son jumeau : LE DESESPOIR.

Echange

1 commentaire

C’est pas bien gai tout ça….

Laisser un commentaire

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>